Selon le dernier rapport du Giec, sans une réduction considérable des émissions de gaz à effet de serre (GES), la planète se dirige vers un réchauffement de 3,2 ℃. Or selon Laurie Marrauld, enseignante-chercheuse à l’EHESP de Rennes, le monde du numérique pèse désormais plus lourd (3,5 %) que le trafic aérien (2 %) dans les émissions planétaires de GES.
Les « petits gestes » sont parfaitement vains si la consommation des infrastructures augmente sans discontinuer Des data centers qui renferment nos données jusqu’aux applications qui les exploitent, en passant par les réseaux qui les acheminent, la réponse doit être systémique. En Europe, et plus particulièrement en France, une partie de l’industrie réinvente ses pratiques pour faire rimer « technologie » avec « écologie ».
Le sujet vous intéresse ? Après six mois de travail préparatoire et une douzaine d’entretiens, Anthony Nelzin-Santos présente six solutions concrètes dans Une tech plus verte :
- comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center alimentée à 100 % d’énergie renouvelable
- comment Qarnot veut faire calculer des chaudières
- comment Bouygues Telecom et Orange veulent limiter l’« effet rebond » de la 5G
- comment Commown et Telecoop veulent (ne pas) vous faire changer de téléphone et de forfait
- comment Green_e veut fabriquer des câbles made for iPhone et made in France
- comment la Coopérative des internets veut alléger les sites web, et Canal+ alléger son services de streaming
Des efforts enthousiasmants, qui montrent qu’une autre technologie est possible. Une tech plus verte est disponible sur la boutique du Club iGen au prix de 3,99 €.